Galettes à la farine d’avoine

ou Comment combler ses rages de sucre de façon nutritive

J’ai toujours eu le bec sucré, mais dans les derniers mois, c’est devenu pire que pire. Je ne sais pas si mes rages de sucre étaient causées par la grossesse ou si je me contente de les justifier par mes besoins énergétiques, mais une chose est sure, c’est que ça ne pouvait plus durer. J’ai atteint le fond du baril le jour où j’ai cédé à mon envie, refoulée depuis plusieurs semaines, de manger une POP-TART. Oui, oui, une POP-TART. Et j’ai décidé de me reprendre en main.

Le problème, c’est que c’est difficile de couper le sucre du jour au lendemain. Surtout quand on a toujours faim. J’ai donc décidé qu’il fallait que je me prépare des collations qui sauraient satisfaire mes envies tout en me fournissant quelques nutriments. Genre, plus qu’une pop-tart.

J’ai donc ressorti une vieille recette maintes fois expérimentée, mais négligée depuis quelques années : les galettes à la farine d’avoine de ma grand-mère. J’ai commencé à les cuisiner vers mes 16 ans, peu après son décès, pour mon grand-père. Au fil des années, j’ai modifié la recette pour diminuer son apport en sucre et y ajouter pépites de chocolat, canneberges et noix. Le résultat : un biscuit nourrissant, juste assez sucré et plutôt rapide à faire.

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Galettes à la farine d’avoine

(Donne une quarantaine de biscuits)

  • 1/2 tasse d’huile de coco (la recette originale préconise évidemment le beurre…)
  • 3/4 tasse de cassonade
  • 3/4 tasse de lait
  • 2 c. à thé de poudre à pâte
  • 1/2 c. à thé de sel
  • 1 c. à thé de cannelle
  • 2 tasses de flocons d’avoine
  • 1 oeuf
  • 1/3 tasse de pépites de chocolat noir
  • 1/3 tasse de canneberges surgelées, coupées en deux (je les coupe une dizaine de minutes après les avoir sorties du congélateur pour que ce soit plus facile)
  • 1/3 tasse de pacanes ou de noix de grenoble

Dans un bol moyen, défaire l’huile de coco (que vous pouvez préalablement ramollir un peu) en crème avec le sucre. Ajouter le lait et l’oeuf, puis ajouter les pépites, les canneberges et les noix.

Dans un grand bol, mélanger les ingrédients secs. Incorporer le mélange liquide en brassant.

Sur une tôle à biscuits graissée, jeter par cuillerées à soupe la pâte. Aplatir les biscuits avec une fourchettes trempée dans l’eau glacée. Cuire à 325˚F pendant une quinzaine de minutes ou plus.

N.B. J’ai pris plaisir, en ressortant ma recette, à feuilleter de nouveau le livre de recettes de ma grand-mère, assemblé par mes tantes quelques années avant son décès. On y trouve des recettes surprenantes, telle celle de la tarte au vinaigre, ou encore celle du pâté aux rognons. Appétissant.

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Petits gestes verts

Avec le Jour de la Terre qui approche (le 22 avril, pour les oublieux et oublieuses) et une campagne politique dans laquelle il est question de tout sauf d’environnement, je me suis mise à réfléchir à ce que nous faisons, à la maison, pour réduire notre empreinte écologique. La liste pourrait être bien plus complète, si nous avions plus de temps, si nous étions davantage organisés, si nous étions moins paresseux (!)… mais ça me semble quand même pas mal… Voici donc, dans l’ordre où ça me passe par la tête, les petits gestes verts que nous posons au quotidien.

1. On trie les déchets

Nous avons la chance d’habiter un quartier qui fait la collecte de déchets organiques. Il y a donc trois poubelles dans la cuisine : les ordures, le recyclage, et le compost. Grâce à cela, nous ne remplissons généralement qu’un petit sac à poubelle blanc par semaine! Quant aux déchets dangereux (peinture, piles, cartouches d’encre…) je les accumule pendant un certain temps, puis les apporte religieusement aux endroits désignés.

2. On choisit (hmmm… JE choisis) bien les produits de beauté

Je n’en suis pas encore à concocter mes produits de beauté maison, mais je choisis ceux que j’achète avec le plus grand soin possible. Non testés sur les animaux, sans parabènes, locaux – si possible, avec des ingrédients naturels.

3. On fait le ménage en vert

Pour faire le ménage, on utilise soit des produits écolo (généralement de la marque Attitude, car ils se trouvent partout) ou les classiques vinaigre et bicarbonate de soude. On lave les vitres avec une guenille et on les sèche avec… du papier journal (essayez ça, je vous garantis que vous ne serez pas déçus du résultat!). Finalement, nous avons trouvé chez Jean-Coutu des éponges lavables et réutilisables en micro-fibres dont nous nous servons pour faire la vaisselle.

4. On utilise les transports en commun

On habite à trois pas du métro, donc pas besoin d’auto! Et en été, c’est le vélo! (wooo, ça rime tout ça!)

5. On préfère les légumes locaux

Comme Solen, l’été dernier, nous étions abonnés à un panier des fermiers de famille. Nous avons fait relâche de ce côté dans les derniers mois, mais venons tout juste de nous abonner aux paniers hebdomadaires des fermes Lufa (dont les tomates sont aussi savoureuses pour l’oeil que pour le palais!). Pour les fruits, par contre, y a pas grand chose à faire, en hiver… (Mais on achète beaucoup de bières locales! Est-ce que ça compense?)

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6. On réutilise!

Comme vous aurez pu le constater avec mes plus récents billets, j’essaie de décorer la maison en redonnant un coup de jeune à mes vieux objets. De cette manière, on achète le moins de babioles possibles et on diminue la quantité de déchets qu’on produit!

7. On magasine avec des sacs réutilisables

Mais en 2014, c’est pas mal la norme, non?

8. On se monte une collection de (merveilleuses) couches lavables 

Petit Chat n’est pas encore née, mais elle est déjà bien équipée en couches lavables, dont la majorité ont par ailleurs été achetées usagées sur un forum de couches lavables. Elles sont si belles, j’ai hâte de les mettre à ma cocotte.

Nous ne comptons pas non plus utiliser de lingettes humides jetables, mais plutôt des débarbouillettes avec une solution maison. (Psstt… les accros, je cherche encore la recette de solution idéale pour pouvoir laver les débarbouillettes dans la même brassée que les couches!)

D’ailleurs, si je prêche à des convaincues, sachez que la boutique Bummis, à l’occasion du Jour de la Terre, tentera de battre le record Guinness pour le plus grand nombre de bébés changés en couche lavable au même moment. Rigolo, non? Je ne pourrai pas y participer car Petit Chat sera encore (on l’espère!) bien au chaud dans mon ventre, mais si vous avez envie d’y participer, cliquez ICI pour toutes les infos!

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9. On flushe de façon… sélective?!

Tant pis si ça vous semble dégoutant, mais nous, on ne tire pas la chasse d’eau pour un petit pipi!

10. On maximise la sécheuse

Pour l’instant, nous n’avons besoin de faire que deux brassées de lavage par semaine (une pour le foncé, l’autre pour le pâle). Afin de maximiser l’utilisation de la sécheuse, je fais les deux brassées l’une à la suite de l’autre et n’utilise la sécheuse qu’une seule fois (la majorité des morceaux sèchent sur le séchoir, mais il n’y aurait pas de place pour tout mettre, alors les morceaux les moins fragiles vont à la sécheuse). Par ailleurs, nous avons choisi une laveuse HE sans agitateur qui consomme beaucoup moins d’eau que les laveuses traditionnelles. Finalement, en été, nous sommes des inconditionnels de la corde à linge.

11. On cuisine!

Ce qu’on achète tout prêt à l’épicerie, ça implique du transport et de l’emballage (et généralement beaucoup de calories vides et d’aliments modifiés, mais ça, c’est un autre sujet). Alors on essaie le plus possible de cuisiner à partir d’ingrédients de base! C’est savoureux, sain… et écolo!

12. On évite la surconsommation

On n’achète pas ce dont on n’a pas besoin! Aussi simple que ça. (Mais j’avoue que quand il s’agit de vêtements et de chaussures, ma définition de «besoin» est assez large…)

Et vous, quels sont les petits gestes verts que vous posez au quotidien?

La chambre de Petit Chat : les pompons

Sitôt mon projet de canetons picotés terminé, je ne tardai pas à me lancer dans le second : les pompons !

J’avais trouvé sur Pinterest (ô divine source d’inspiration) plusieurs images de pompons géants trônant joyeusement au-dessus du lit de bébé. J’en aimais le côté fluffy, délicat et féminin sans tomber dans l’over-girly (je suis une future maman féministe, quand même!)

Toujours dans mon idée de complémenter le vert tendre des murs avec divers tons de rose, je choisis du tulle et du papier de soie assortis et me lançai dans le projet!

Les pompons

Temps consacré au projet : environ 10 minutes par pompon de tulle, 5 minutes par pompon de papier de soie et 30 minutes pour l’accrochage.

Cout du projet : 40$ (tulle pour 3 pompons, 2 paquets de papier de soie, crochets )

J’ai fabriqué les pompons de tulle en suivant ce tutoriel et ceux de papier de soie en suivant celui-ci (modèle 1), mais sachez qu’il existe de multiples autres manières de fabriquer des pompons, selon le temps que vous avez à consacrer au projet. J’ai ajouté aux pompons deux lanternes chinoises, gracieuseté de Sophie. J’ai pris soin de faire chaque pompon de taille et volume différents.

Pour l’accrochage, Homme a installé deux crochets au plafond (pas que je n’en aurais pas été capable moi-même, mais avec ma bedaine, j’ai préféré lui laisser l’escabeau!), à environ 1 pied et demi de distance, et nous avons tout simplement accroché les pompons à l’aide de fils de longueurs différentes, les laissant s’appuyer les uns sur les autres de manière à créer un ensemble harmonieux.

pompons En prime : un chaton bien curieux de ces drôles de boules au plafond!

La chambre de Petit Chat : les canetons

Ça y est, la peinture est terminée, les meubles sont montés. Je peux décorer. Et ça tombe plutôt bien, car mon médecin m’a formellement prescrit de me reposer. Pas de longues marches sous le soleil printanier (inexistant, ce qui rend l’expérience moins douloureuse), pas de folles sorties entre copines. Assise, couchée. On voudrait pas d’un Petit Chat prématuré, quand même!

J’en profite donc, au fil de mes humeurs, pour réaliser les projets déco que j’avais en tête pour la chambre de ma fille. L’objectif, une chambre qui nous ressemblera, sans dépenser une fortune sur Etsy ou chez Omer De Serres (et croyez-moi, ce serait facile!)

Les canetons

Temps consacré au projet : un après-midi (il m’a fallu donner 4 couches de peinture)
Cout du projet : 0$

Grande soeur, lors de l’annonce de ma grossesse, m’a refilé des trucs de bébé qui trainaient encore dans son garde-robe, dont ces jolis crochets de bois, fabriqués par un artisan de Saint-Jean-Port-Joli, et qui ont longtemps orné la chambre de mon neveu. Je les trouvais adorables, mais la couleur n’allait pas du tout avec la chambre de Petit Chat (aux divers tons de blanc, vert et rose).

canetons_avant

J’ai ressorti l’acrylique achetée pour un cours à l’université, il y a de cela belle lurette (tu te souviens, Sophie?) et ai créé une belle teinte de rose (ma foi, serait-ce rose pamplemousse?). Puis, inspirée par cette image qui dormait dans l’un de mes tableaux Pinterest depuis des lunes, je me suis servi d’une efface de crayon comme étampe pour ajouter les petits picots (non, vous ne rêvez pas, j’ai bel et bien décoré la pièce de bois sous le thème du pamplemousse picoté!).

canetons_après

Nous avons posé les crochets sur la porte de garde-robe, profitant de l’occasion pour masquer les trous laissés par le miroir des anciens locataires (oh!). Nous nous en servirons pour y accrocher serviette de bain, débarbouillettes et petites couvertures. Vous savez, celles toutes douces que nos proches ne peuvent s’empêcher de nous acheter en quantité non négligeable…

Des cartes postales

J’ai gardé toutes les cartes postales que j’ai reçues, au fil des ans. Et comme j’ai des amies presque aussi globetrotteuses que moi, ça en fait, des cartes! Celle de Sophie à Séville, de Solen dans le Pas-de-Calais, celle avec des petits ratons-laveurs de , envoyée d’ici alors que j’habitais au Brésil… et toutes les autres!

Mes cartes postales m’ont accompagnée dans tous mes déménagements, outre-mer et outre-équateur. Les afficher sur le mur d’un nouvel appartement, qu’il soit à Montréal ou à l’étranger, fait partie de ces douces traditions dont on ne veut pas se défaire.

À Brasilia, derrière mini Kerouac...

À Brasilia, derrière mini Kerouac…

J’avais pris l’habitude de les afficher dans mon coin bureau, épinglées sur un tableau de liège ou collées au mur avec de la gommette. Mais, abimées par le temps et les dents de mes chats (!), elles commençaient à avoir l’air défraichies. J’ai donc décidé de les protéger et de les mettre davantage en valeur à l’aide d’un cadre, ce que je n’ai eu le temps de faire qu’au début février, lors de cette semaine où je profitai de mon temps libre pour mettre à jour mes projets déco

J’avais ce joli cadre, qui trainait dans un coin, et auquel nous n’avions pas encore trouvé d’usage. Fabriqué par mon père il y a quelques années, il contenait jusqu’à présent une reproduction de La nuit étoilée, de Van Gogh, qui ne va plus trop dans les couleurs de mon foyer. J’ai donc retourné l’affiche pour avoir un fond blanc, et j’y ai disposé les cartes postales en question dans une mosaïque pas trop réfléchie.

Le cadre habille joliment la pièce, dont nous avions laissé les murs nus jusqu’à présent. Et puis, ça me fait rêver à mon prochain voyage…

En mosaïque dans un cadre fabriqué par mon papa

En mosaïque dans un cadre fabriqué par mon papa

Le développement de la pensée critique

J’ai attendu impatiemment qu’on célèbre les trois ans de mon filleul afin de pouvoir lui offrir le cadeau que je planifiais depuis sa naissance : un abonnement à la Maison Théâtre. Il en a aujourd’hui bientôt neuf, et nous sommes allés voir un nombre incalculable de pièces ensemble.

Depuis le tout début, Jeune Homme aime nos sorties au théâtre et tout ce qu’elles impliquent de magique, de spécial, et de moments passés loin du quotidien. Quand nous n’arrivons pas en retard (!), nous prenons le temps de lire le programme et de se préparer au spectacle. Mais ce que je préfère, c’est ce moment, tout juste après la pièce, où nous discutons du spectacle.

Tantine a fait son bac en Critique et dramaturgie, elle essaie donc de stimuler le côté critique et analytique de Jeune Homme depuis longtemps. Mais, invariablement, après chaque pièce, Jeune Homme se contente de dire ce qu’il a préféré sans être capable de cibler ce qu’il a moins aimé, donne trois étoiles au spectacle, et repart satisfait (ce qui est loin d’être décevant, admettons-le tout de go). Sauf cette dernière fois…

Nous sommes allés voir, un certain samedi de février, la version de Tout à trac du célèbre conte Pinocchio. À la sortie du théâtre, après avoir donné 2 étoiles sur 3 au spectacle, Jeune Homme m’expliqua qu’il avait trouvé cette version du conte moins intéressante que la traditionnelle (je n’ai pas réussi à savoir de laquelle il s’agissait, mais il m’a bien spécifié que ce n’était pas celle de Disney). Il n’a pas non plus aimé les chansons (pourtant fort appréciées par Homme, Nièce et moi) interprétées dans le spectacle. Il m’a finalement expliqué que pour lui, la pièce était comme quand, à Just dance, on ne parvient pas à obtenir la 5e étoile, mais qu’on est pas loin… Quelle comparaison!

Pinocchio

Pinocchio. © Tout à trac.

Ce petit commentaire, ce n’est pas grand chose. Mais c’est le début du développement de la pensée critique d’un enfant. Le passage à une nouvelle façon de réfléchir, de voir, de comparer. Et ça, ça me fait plaisir.

Pour ceux que la critique de mon neveu n’aura pas refroidis, le spectacle est d’une grande ingéniosité, a un visuel des plus intéressants, manie habilement le conte que nous connaissons déjà et contient plusieurs références qui feront sourire les plus grands. La dernière représentation à la Maison Théâtre a malheureusement eu lieu cette semaine, mais vous trouverez ici l’horaire de la tournée de la compagnie à travers le Québec!

Quand Monsieur le facteur fait ta journée

Recevoir des lettres, c’est excitant.

Recevoir des colis, ce l’est encore plus.

Mais recevoir une couche achetée en rabais d’un nouveau fabricant canadien qui ajoute au paquet une carte de remerciement signée à la main et un sachet de thé, c’est le bonheur total.

Lil helper

Pssstt… Pour les amatrices de couches lavables, l’offre (30% de rabais + livraison gratuite) est encore valide si vous aimez la page facebook de Lil helper! Je vous en offrirais bien une critique, mais pour ça, faudra attendre la naissance de Petit Chat…

La technique du no-poo : essai timide et sortie rapide

Depuis que Solen m’avait parlé, il y a longtemps, de sa nouvelle technique de lavage de cheveux, j’avais bien envie d’essayer à mon tour. Un petit tour sur la blogosphère et les commentaires de plusieurs amatrices de no-poo (pour no shampoo) ont achevé de me convaincre. Ma bouteille de shampoing à délicieuse-odeur-de-banane du Body Shop en étant à ses derniers milles, j’ai décidé de plonger à mon tour.

J’ai copié la recette de Solen pour le bicarbonate (d’autres blogueuses proposent différentes proportions de bicarbonate / eau) et j’ai décidé de combiner cela à un rinçage au vinaigre (environ 2 cuillères à soupe de vinaigre de cidre de pommes pour 500 ml d’eau). En effet, j’ai lu que c’est le mélange du shampoing et du rinçage qui garantit la réussite de l’entreprise : le bicarbonate de soude étant basique et le vinaigre, acide, c’est la combinaison des deux (pas en même temps, bien sûr, on se souvient tous de nos expériences avec les volcans au primaire!) qui permet au cuir chevelu de conserver un PH équilibré. J’ai ajouté à cela un massage à l’huile d’argan pure (et bio) sur mes pointes au sortir de la douche, comme je le faisais déjà auparavant (c’est qu’elles ont besoin de soins, ces pointes, depuis mon effet ombré de l’an dernier!).

En ce qui concerne la fréquence des lavages, je ne lave déjà mes cheveux qu’aux trois jours. Je décide donc de ne rien changer à ces habitudes pour le moment.

Voici donc le journal de bord de mon entrée timide dans le monde du no-poo.

Lavage 1

Jour 1 : Le séchoir à peine déposé sur le comptoir, mes cheveux sont magnifiques. Pas d’électricité statique, pas de cheveux fous, et une apparence incontestablement propre! Je suis réjouie!

Jour 3 : Mes racines sont grasses, mon toupet me fait honte, j’ai des pellicules. Vivement le lavage du lendemain.

Lavage 2

Jour 1 : Toujours le même magnifique effet qu’après le premier lavage.

Jour 3 : Youpi, mes cheveux sont sales, mais rien n’y parait (ou en tout cas, pas plus qu’au jour 3 de ma routine habituelle!)

Lavage 3

Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais mes racines sont restées grasses, mon cuir chevelu me démange et mes pointes sont ultra-sèches! Je passe trois jours les cheveux attachés, le toupet relevé, déprimée. Et je me brosse beaucoup les cheveux pour bien répartir mon sébum…

Lavage 4

Après l’étape du bicarbonate, toujours sous la douche, je m’aperçois que mes pointes semblent garder la même apparence désastreuse que la dernière fois. J’applique donc une noix de revitalisant sur les extrémités avant de passer au rinçage au vinaigre.

Le résultat est satisfaisant en apparence, mais, au toucher, la texture de mes cheveux et de mon cuir chevelu me déplait. C’est à la fois un peu rêche et un peu gras. 

Lavage 5

J’abandonne. N’ayant plus de shampoing, j’utilise celui pour homme de Monsieur (des organes masculins apparaitront-ils sur mon corps? C’est à suivre…) et planifie une visite à la pharmacie ce soir pour faire l’acquisition d’un nouveau produit…

Je suis pas mal déçue, je l’avoue. Je sais que certaines obtiennent de super résultats avec le no-poo et j’avais vraiment envie que ça marche. Aurais-je dû poursuivre mon essai? Sans doute. Il n’en demeure pas moins que je me sens incontestablement mieux aujourd’hui, après un shampoing traditionnel.

Je conclus de cette expérience que :

  • J’ai beau être grano et vouloir utiliser des produits naturels, mon apparence est trop importante pour moi pour que j’accepte de faire des sacrifices sur ce plan;
  • Je suis un peu trop paresseuse pour utiliser une technique qui demande de la préparation avant chaque shampoing;
  • J’aiiiime la mousse et l’odeur des cheveux après un bon shampoing. Je ne suis pas certaine d’être prête à sacrifier cela.

Le grand point positif de toute cette histoire? Je me suis rendu compte, au cours de ces deux semaines, que mes armoires étaient pleines de produits de beauté aux listes d’ingrédients inquiétantes et incompréhensibles. J’ai donc pris la résolution d’acheter, au fil des bouteilles qui se termineront, davantage de produits plus doux pour mon corps et pour la planète. En espérant que ça ne fasse pas trop mal au portefeuille!

Prochaine étape : j’aimerais me trouver un shampoing relativement naturel, pas trop cher, et efficace. Des suggestions? (En attendant, j’avoue avoir un coup de coeur pour le fameux shampoing de Monsieur : Clear Men, scalp therapy. Je pense aller me le chercher en version pour femmes (tsé, d’un coup qu’il me pousse du poil de chest!), d’autant plus qu’une blogueuse beauté que je suis assidument en a récemment fait une excellente critique…)